Les vareuses bretonnes authentiques

La vareuse authentique bretonne et donc française

Les vareuses sont les vêtements authentiques et iconiques du vestiaire breton Français

Qu’est-ce qu’une vareuse ?

Un peu d’étymologie pour comprendre l’importance de la vareuse dans l’uniforme du marin : Vareuse vient du vieux français varer, qui signifie (se) protéger / (s') abriter et indique ainsi la fonction de la vareuse, qui faisait office de blouson et de blouse.

En vieil anglais (donc en vieux français normand), smoc signifiait vêtement de dessous court et ample : la vareuse bretonne authentique perpétue cette filiation du « sarrau » des travailleurs de la mer.

La vareuse était le vêtement de travail des marins, qu'ils se confectionnaient eux-mêmes dans les chutes de voiles ; ils avaient l'assurance d'un vêtement résistant et d'optimiser leurs tissus de voiles, très chers.
Chaque port avait sa couleur attitrée ; parfois, dans certaines régions, les corps de métier de la mer aussi avaient leur couleur de vareuse : jaune pour les pêcheurs à pieds, rouille pour les pêcheurs au casier, rouge pour les ostréiculteurs, bleue pour les pêcheurs en haute mer.

Le Breton en Glazik (vareuse bleue) est vite devenue au XIXème siècle l’emblème de la faïencerie quimpéroise de la manufacture de la Hubaudière (Grande Maison de la Hubaudière - HB - qui fusionnera avec Henriot).

Parfois les marins huilaient la vareuse pour mieux s’assurer de son étanchéité.
Le bouton de fermeture est à l'origine cousu à l'intérieur pour éviter aux marins de s'accrocher aux cordages, drisses et autres drosses.
Une vareuse bretonne digne de ce nom comporte deux poches intérieures, chacune avec une fonction attitrée : une pour la réserve de tabac et une autre pour le carnet où chacun notait sa pêche du jour.

Les anciens pêcheurs bretons

La vareuse et les marins

La vareuse par les marins
Les Terre-neuvas, les marins (bretons mais aussi basques) qui allaient pêcher la morue aux larges des côtes canadiennes, portaient la vareuse par temps clair mais enduite d’huile de morue pour se protéger du vent cinglant.
Plus tard au début du XIX ème siècle, lorsque la tenue des marins va se démocratiser dans la haute bourgeoisie (on se prend de passion pour les grandes explorations maritimes), les enfants seront habillés comme des mousses, avec le béret à pompon… et la vareuse. L'image des petits moussaillons habillé en marin est une image courante dans les premières photos de famille en noir et blanc.
Début du XXème siècle et avant guerre, la vareuse est l'habit de tous les jours : vêtement de travail en semaine, on la retournait à l'envers lorsque l'on est de retour en ville ou les dimanches pour afficher le côté propre et non usée de la vareuse.
Vêtement extrêmement résistant, et prenant une patine au fil du temps, c'est aussi une fierté pour les anciens de montrer qu'ils sont des vieux loups de mer et souscrire à un respect légitime de la jeune génération.

Dans les années 60 et ensuite 90, le vêtement marin est un vêtement mode et dans le vent, il subira des transformations et interprétations de certaines maison de couture, mais l'indémodable authentique vareuse bretonne restera celle de la marque spécialisée.

Comment reconnaitre la vraie vareuse bretonne ? :

Les marques

Autrefois fabriquées dans les voiles des bateaux par les marins eux-même, une manufacture s'est installée à Quimper en 1928 pour passer la fabrication artisanale et manuelle, à industrielle des vraies vareuses bretonnes.

Encore aujourd'hui reconnu comme le fabriquant historique de la vareuse bretonne authentique sur la cote française et plus généralement dans le monde entier chez les connaisseurs, la maison quimpéroise LE GLAZIK propose toujours sa vareuse iconique.
La qualité et la forme n'a pas changée depuis que son fondateur, Pierre Guichard, l'a dessinée.

Depuis 1928 Le Glazik fabrique 100% en France ses vareuses en 100% coton, qui depuis maintenant 30 ans, est certifié biologique ce qui faisait de la marque presque centenaire le précurseur en la matière !

D'autres marques de vêtements marins bretonnes ou normandes, elles aussi anciennes, ne se sont mises à fabriquer la vareuse qu'à partir des années 80 ou même seulement 1990 lorsque la mode du vêtement breton s'est développée, car initialement spécialisée sur d'autres produits.

Il n'est pas rare de retrouver les vareuses vintage Le Glazik dans les boutiques pointues vintage à travers le monde, même jusqu'en asie, preuve de qualité et de longévité des produits.

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